Aqualys

ANTIPHOBIE

APPRIVOISER L'EAU À VOTRE RYTHME - RESPIRATION - IMMERSION - FLOTTAISON

Respiration

Notre désir est de vous faire découvrir
le plaisir d’être dans l’eau,
par la gestion de la peur « dans l’eau ou de l’eau… »

AQUALYS vous accueille en toute sécurité pour votre bien-être.

Vous avez peur de l’eau ?
Ces cours d’AQUAPHOBIE sont faits pour vous !
En petit groupe, et avec la présence rassurante d’un éducateur,
vous allez découvrir cet élément que vous connaissez mal : l’eau !

Dans notre piscine d’1,35 m de profondeur, à votre rythme et grâce à des exercices variés, vous réussirez à vaincre votre appréhension.

Emission TLC sur l’aquaphobie chez AQUALYS

SANS EAU IL N’Y AURAIT PAS DE VIE.

Pourtant elle fait peur à près d’un quart d’entre nous. Entreprendre de dépasser cette peur avec une aide sécurisante et adaptée, c’est un peu se réconcilier avec une part de soi-même.

« J’ai voulu apprendre à nager à 20 ans avec une amie, explique Martine, 53 ans. Lors du premier cours de natation, le maître nageur nous a poussées dans l’eau. Nous avons eu très peur. Mon amie a poursuivi les cours et a réussi à apprendre à nager. Moi, j’ai tourné les talons ce jour-là et la peur de l’eau ne m’a plus quittée. »

On estime que, comme Martine, un adulte sur quatre, à des degrés divers, se sent mal à l’aise face à l’élément aquatique : certains savent nager mais n’aiment pas aller là où ils n’ont pas pied, d’autres paniquent à l’idée même d’approcher d’un bassin ou de la mer. Dans tous les cas, chacun est convaincu que l’eau lui entrerait dans les yeux ; le nez et la bouche s’il y plongeait son visage, ou qu’il n’est pas capable de flotter sans faire de mouvements. Depuis les années 1980 environ, les médias parlent d’AQUAPHOBIE, mais le terme n’existe pas dans le dictionnaire.

Face à ses émotions

Les origines de cette peur sont multiples. Certes, l’eau est un élément vital mais elle peut causer notre mort. Nous y avons passé les neuf mois de notre existence intra-utérine, mais si des émotions négatives de forte intensité ont été ressenties par le foetus, l’eau est peut-être associée à celles-ci. Plus tard, des expériences de baignades mal vécues, comme celle de Martine, peuvent générer une angoisse de mourir noyé qui perdure. Dans certaines cultures familiales ou régionales, les mares, les étangs ou la mer sont perçus comme des dangers.

« À Grandville, en Normandie où j’ai grandi, se souvient Cyril, 42 ans, on entendait de temps en temps la sirène. Elle annonçait qu’un bateau s’était perdu en mer. Ça ne donnait pas vraiment envie d’aller se baigner. Je n’ai aucun plaisir à aller à la piscine ou à la plage. »

Selon Jean-Pierre Boumati, cofondateur de l’association « Le Pied dans l’eau », la peur induit deux types de réaction :

  • Ou bien l’inhibition : la personne est paralysée, elle se sent les jambes en coton, ne peut plus rien faire, ne comprend plus rien.
  • Ou bien elle se blinde émotionnellement et sensoriellement : elle est alors capable de se mettre en danger.

Pour vaincre sa peur, un préalable est nécessaire : la reconnaître comme telle. Les femmes sont plus enclines que les hommes à faire face à leurs émotions. On les trouve donc plus nombreuses dans les associations qui dispensent une aide aux adultes. Quel que soit le sexe, c’est souvent la frustration qui suscite cette démarche. « Elle est d’autant plus grande que l’environnement est à l’aise dans l’eau, note ]ean-Pierre Boumati. il y a la volonté de ne pas être ridicule mais aussi le désir de partager un plaisir avec un proche. Parents ou jeunes grands-parents d’enfants de 2 ou 3 ans veulent, par exemple, pouvoir partager avec eux des jeux dans l’eau et assurer leur sécurité. »

L’entourage doit absolument éviter de forcer la personne à aller dans l’eau et de l’exhorter à avoir plus de courage ou de volonté. « Il faut éviter de lui faire violence ou de l’inviter à se faire violence, poursuit Jean-Pierre Boumati. Ces situations provoquent un blindage émotionnel et sensoriel. Or ce qui manque justement aux personnes qui ont peur c’est une information sensorielle : percevoir la réalité de cette fameuse poussée d’Archimède. Cette relation avec l’eau n’est possible que si la personne est la plus détendue possible et centrée sur elle-même et ses perceptions ! »

Expliquer le Principe de la flottaison ou du principe de la fermeture de la glotte dans l’eau n’est d’aucune utilité : il faut amener en douceur la personne à expérimenter ces réalités pour l’aider à vaincre sa peur. Parfois des consultations avec un psychanaliste ou un psychothérapeute sont nécessaires pour comprendre l’origine de cette crainte. Mais le plus souvent elles sont inutiles et dans tous les cas le psy n’accompagnera pas son patient dans l’eau. Des associations ou des organismes jouent ce rôle de soutien bienveillant et sécurisant.

« Tous les jours, explique Jean Pierre Boumati, je reçois des témoignages de personnes qui me disent que, depuis qu’elles ont réglé ce problème avec l’eau elles réussissent sur d’autres plans : prendre la parole en public, apprendre à conduire, prendre une décision longtemps différée… L’eau a une charge affective et émotionnelle extraordinaire. Vaincre cette peur réconcilie avec soi. »

Extrait revue CGOS n°70

Tarifs sur demande au    02 41 55 46 50